
Le Groupe d’Action Local (GAL) Condroz-Famenne et l’Agence de Développement Local (ADL) de Ciney a organisé en ce premier mardi de février la seconde édition du « Student Business Challenge. Dans la peau d’un entrepreneur ». Il s’agissait d’un évènement destiné à plonger des étudiants de fin de secondaire et de début du supérieur dans un parcours d’entrepreneur en leur permettant de rencontrer différents opérateurs-clés. Les étudiants étaient issus de l’Institut de la Providence (option comptabilité et traiteur), de Saint Joseph général (option économie) et technique (options dessins assistés et climatisation), de Saint Quentin secondaire (option agriculture) et supérieur (options environnement et techniques et gestion agricoles).
En première partie, les étudiants ont eu l’occasion de rencontrer des opérateurs actifs dans les démarches indispensables pour devenir indépendant ou créer sa propre entreprise comme une notaire, un banquier, un assureur, un représentant de l’UCM, du BEP, l’AFSCA, … Les étudiants avaient à choisir un scénario parmi une douzaine proposés et trouver dans les partenaires présents, ceux qui pouvaient les aider dans leur démarche.
En deuxième partie, ils ont pu entendre les témoignages de 4 entrepreneurs, le début et le jeu des questions-réponses étant animé par Anne Pirson, première échevine de la ville de Ciney :
- Christophe Alexandre, d’Empreintes.be, une entreprise de dix personnes de textiles imprimés et articles promotionnels. Il s’est lancé jeune comme indépendant et a déclaré qu’il faut se remettre en question en permanence.
- Gérard Sevrin, directeur de l’entreprise générale de construction Macors (67 personnes à Hamois). Il a notamment déclaré qu’il a toujours fait son job comme si c’était pour lui, qu’il faut faire un travail qui nous passionne et qu’il faut être encadré (autant en famille qu’en entreprise)
- Louna et Eisa Filippi, étudiantes en 1er master à l’université de Namur qui se lance dans la valorisation des déchets alimentaires. Elles sont actuellement en phase de test jusqu’en septembre et travaillent avec l’incubateur étudiant Linkube à Namur. Pour les deux étudiants, le temps ne compte pas quand c’est quelque chose que l’on aime !
- Bernard Leboutte, directeur de V3-Manupal, entreprise de travail adapté occupant 130 personnes dont 90 dont leur boulot est adapté à leur handicap. Au départ salarié, il a notamment dit qu’il faut croire en son projet, qu’un business plan est important et qu’il faut faire quelque chose que l’on aime.
Pour voir 21 photos que j’ai prises ce matin dans la salle polyvalente du Centre Culturel, il suffit de cliquer sur https://ciney.blogs.sudinfo.be/album/student-business-challenge-2020/